SÉCHERESSE ET DOULEURS VAGINALES À PARIS

La sécheresse vaginale et vulvaire (ou atrophie vulvo-vaginale) est un phénomène fréquent qui affecte la muqueuse génitale.

Cette muqueuse, différente de celle de la peau, ne contient de pas de strates distinctes, et ne dispose pas de glandes. Ce sont les substances produites par le col de l’utérus, com- binées aux bactéries du vagin, qui produisent l’acide lactique protégeant l’orifice vaginal des micro-organismes pathogènes et risques d’infection.

Les sècheresses vaginales, les « cystites » à répétition sont à la limite de la gynécologie et de l’esthétique du fait du « déni » médical dont ces gênes font parfois l’objet. Il faut savoir qu’un tiers des jeunes femmes souffrent de sensation de sècheresse, même si leur vie affective est harmonieuse. Et qu’au-delà de la ménopause, seconde jeunesse pour certaines, c’est une femme sur deux qui en souffre.

En période de ménopause et péri-ménopause (naturelle ou chirurgicale), qui provoque un baisse de la production d’oestrogènes, ou à la suite d’un déséquilibre de la flore vaginale (puberté, grossesse, prise de certains antidépresseurs…), les muqueuses vaginales peuvent être l’objet d’une sécheresse ou atrophie.

L’épithélium vaginal devient mince et friable, moins hydratée donc fragilisée. Les sécrétions vaginales sont réduites, ainsi que les processus de lubrification et de flux sanguin. Le Ph vaginal est accru et les parois du vagin sont moins élastiques.

Ce phénomène entraîne un inconfort pouvant aller jusqu’à l’irritation, des démangeaisons, des douleurs, et une sensibilité accrue aux infections. Lors des rapports sexuels, la sécheresse intime entraîne gêne et irritation.

Plus de 50 % des femmes ménopausées connaissent un ou plusieurs de ces symptômes, de modérés à sévères.

Ces difficultés ont un impact psychologique certain et nuisent à la qualité de vie : parlez-en à votre médecin gynécologique, car des solutions existent pour contrer ces symptômes en toute sécurité.

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La solution : les injections d’acide hyaluronique

Les solutions habituellement proposées sont les gels d’hydratation vaginale et gels lubrifiants, mais ils sont parfois jugés insuffisants. Une autre piste connue est le traitement hormonal par prise d’oestrogènes, parfois proposée pour remédier au symptôme de sécheresse vulvo-vaginale. Néanmoins, ce traitement de substitution fait l’objet de vives discussions sur le risque potentiel d’augmentation du cancer du sein qu’il peut susciter.

Une troisième solution tout à fait sûre, satisfaisante et rapide : l’injection d’acide hyaluronique par le biais de produits mis au point spécifiquement.

L’acide hyaluronique est un composant naturel du derme et de la muqueuse. Il permet de retenir l’eau dans les cellules et contribue à l’hydratation de la peau. Lors du vieillissement et plus particulièrement de la ménopause, sa concentration diminue et sa production faiblit.

Ces produits sont précisément conçus à partir d’acide hyaluronique selon une formule brevetée, étudiée pour faciliter les injections et permettre une bonne insertion de la formule dans la muqueuse.

L’injection est pratiquée directement dans les tissus qui composent la zone vulvo-vaginale, à l’aide d’une aiguille très fine, après une simple anesthésie pour garantir un traitement sans douleur. Le produit est déposé très superficiellement, juste sous la muqueuse à réhydrater.

Outre l’acide hyaluronique, ces produits contiennent également un antioxydant, le mannitol. Cette substance s’oppose aux radicaux libres générés par la pénétration de l’aiguille dans la muqueuse, et à l’impact négatif de l’inflammation. L’effet hydratant de l’acide hyaluronique est ainsi maintenu plus longtemps.

L’injection d’acide hyaluronique permet une biostimulation et une réhydratation du derme profond de la muqueuse, en encourageant l’activité des fibroblastes, cellules à l’origine de la synthèse de collagène et de l’élastine au niveau du vestibule et du vagin.

Les tissus assouplis et réhydratés permettent de retrouver une sensation de confort intime.

Quelles sont les suites et résultats ?

Dans les 24 heures qui suivent l’injection, il est possible de ressentir une sensation de picotement ou de démangeaison, un gonflement voire un hématome, comme après toute injection d’acide hyaluronique. Ces phénomènes se résorbent en quelques jours.

Les activités physiques, l’activité professionnelle et la vie sociale peuvent être immédiatement reprises, néanmoins les rapports sexuels sont à éviter dans les 12 heures qui suivent.

Le résultat est immédiat et peut être constaté dans les quelques heures suivant l’injection, le temps que l’effet de l’anesthésie disparaisse : les douleurs vulvaires disparaissent, les irritations et les symptômes d’inconfort diminuent, et la muqueuse devient moins inflammatoire et plus souple. Le confort intime est retrouvé.

Ce résultat est perceptible pendant une durée moyenne de 8 mois.

Cette technique remporte aujourd’hui une grande satisfaction, et fait l’objet de demandes en constante augmentation.

Quelles sont les contre-indications ?

  • La grossesse ou l’allaitement ;
  • Une inflammation infectieuse ou virale (papilloma, herpès), même si un traitement est en cours ;
  • Une hypersensibilité à l’acide hyaluronique ;
  • Les maladies auto-immunes.

Il est en tout cas impératif de s’adresser à un médecin spécialiste en gynécologie reconstructrice et fonctionnelle, expérimenté dans la technique d’injections de produits de comblement, et familiarisé avec la spécificité de l’anatomie gynécologique.

Les médecins du centre Global Esthétic sauront vous conseiller, vous écouter, et établir avec vous le protocole adapté à vos besoins.